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ルファブは今から東京に住むよ!(Maintenant, lefabb' vit à Tokyo !)

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30 janvier 2010

Moto à Tokyo

Je suis tombé sur cette émission de Moto Journal, pas mal de belles images de Tokyo et aussi une bonne explication de la culture moto dans cette grande ville :

 

A part ça, je suis pas mal occupé en ce moment, donc pas de message ! Désolé. Dans moins d'un mois, un de mes deux meilleurs potes débarque au Japon, on va profiter du long mois de vacances de Printemps ici pour voir pas mal de coins et faire (beaucoup) la fête. Je devrai avoir pas mal de trucs à poster !

 

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20 novembre 2009

Roppongi overview

Ok, je me souviens. On est le 10 Octobre. Luca, mon coloc Italien s'en va dans deux jours. Du coup, on a décidé de se faire une dernière sortie. Donc avec Atsushi, on se met en route tous les trois. Direction Roppongi, quartier que pour l'instant je ne connais que de nom et de réputation. En gros, c'est l'endroit branché par excellence à Tokyo, là où il y a tous les étrangers, plein de bars, de pubs et de clubs. La rumeur prétend que c'est aussi très chargé en filles fans d'occidentaux. Mais c'est pas DU TOUT POUR CA QUE J'Y SUIS ALLE !

Bon, Ok. Soyons honnêtes, il doit pas y avoir beaucoup d'étrangers qui se pointent à Roppongi sans arrière pensée. Et si c'était le cas, il seraient soit cons, soit eunuques, soit mariés soit vieux, soit tout à la fois pour ceux qui ont pas de pot. Bref ! Niveau train, c'est 10 minutes de Tokyu den-en toshi sen, ce que je préfère désormais écrire 東急田園都市線 parce que c'est plus classe. Vous inquiétez pas, je continuerai quand même à mettre les lectures de ces hiéroglyphes. Un changement à 青山一丁目 (Aoyama itchôme) pour prendre une autre ligne dont j'ai oublié le nom tout de suite. Mais c'était vraiment pas loin. 

On arrive là-bas, direction le Combini pour acheter de quoi se faire un petit Warm-up. On achète des boissons "alcoolisées", c'est la fête quand même. Forcément Luca fait un peu la gueule, mais il dit qu'il va revenir à la fin de ses études, et probablement s'installer au Japon. Ca, c'est l'effet magique "Japon". Pas évident de rentrer, j'en sais quelque chose à cause de l'an dernier. C'est vraiment un coin auquel on s'attache, parce que c'est complètement dingue. 

Luca, un peu éméché, arrête pas de nous répêter "Massugu, Massugu" ("tout droit, tout droit" en Japonais). Il était bourré la fois où il est allé dans le club où il veut nous emmener ce soir, donc il galère un peu pour se souvenir. Finalement, et comme d'habitude, c'est dans un petit renfoncement que se trouve l'entrée de la caverne d'Ali Baba. Coup de bol, ce soir l'entrée est gratos. J'ai vite compris pourquoi, il flotte et on est en pleine semaine donc il y a pas un chat dans la boîte. Mais l'ambiance a l'air cool, il y a un billard, c'est grand avec lumière tamisée et surtout les barmaids sont comment dire...      

 

Voilà. Donc on est allés s'asseoir vite fait. Bizarrement, dans ces cas là la boisson est vite choisie. Pas de type qui hésite pendant 10 ans. Moi, ça sera une pinte d'Asahi, Pour Atsushi et Luca un cocktail.  Donc on appelle une des barmaids, Luca est Italien et ici depuis 2 mois, donc il attaque d'entrée de jeu après la commande. "Hey comment tu t'appelles, Maaaaa vous êtes magnifiques mesdemoiselles" est en substance, ce qu'il a dit. Je m'enfile ma bière, mais je ne suis pas en reste non plus niveau dragouille. Bon, c'est clair qu'en Japonais je gère moins bien que Luca, mais tant pis, on y va quand même. 

Après, pour l'anecdote, tout le monde m'a dit que j'étais hyper balèze parce que je commadais un Jack Daniel's sans glace. Bah oué, m'enfin quoi ? Ah oui, j'y suis. Au Japon, la majorité est à 20 ans, donc les Japonais ont moins d'entraînement. Il ne faut pas oublier non plus que la France a aussi la culture du vin et de l'apéro, ce qui n'existe pas vraiment ici. Donc niveau foie, les Français, pas de souci. On est blindés. Quand en plus je leur ai dit que des fois on faisait cul-sec sur ce genre de verre, ils ont roulé des yeux ronds comme la boule 8 du billard du bar. Mouah ah ah ah ah...

Passons sur ces considérations d'alcoolique, ce que je ne suis d'ailleurs certainement pas. Les trois barmaids venaient régulièrement nous parler, parce qu'à part nous il n'y avait pas vraiment d'occidentaux jeunes. Surtout que question réputation de lover des pays, notre combo Franco-Italien assure pas mal ici. Et l'une des barmaids dansait régulièrement derrière le bar sur la musique qui passait dans le bar, ce qui bien sûr provoque l'état suivant :

 

Bon. Et comme d'habitude il faut choisir son type de soirée à Tokyo. Courte, qui finit vers une heure du matin pour attraper le dernier train, ou jusqu'au matin pour attraper le premier. Ce soir là on était pour la deuxième option. Donc on a passé la nuit à discuter et se marrer, et on a aussi pas mal rigolé avec les serveuses en leur racontant des trucs sur nos pays respectifs et tout ça. 

Pour une première fois à Roppongi, j'étais pas trop déçu. Je me suis dit à peine rentré que j'y retournerai très bientôt, mais plutôt pour aller vraiment en boîte, parce que là personne ne dansait vu le peu de gens qu'il y avait (Une vingtaine, en gros). 

Bon, cela dit ne vous leurrez pas. Les serveuses sont très sympas, mais c'est pas un hasard qu'il y ait une telle concentration de filles superbes dans un espace aussi réduit que l'est l'arrière d'un comptoir de bar. C'est un critère de recrutement, et il est relativement évident que c'est pour inciter le client à consommer (l'alcool, hein, pas les barmaids. Le videur, un grand black des States bien maousse très sympa d'ailleurs, veille au grain.)

Désolé, pas de photos ! Vous vous doutez bien que quand je pars en soirée, je prends pas mon sac à dos avec l'appareil :) Promis, j'essaierai de vous montrer à quoi ressemblent les boîtes ici. Ce qu'il faut retenir, c'est que comme la surface au sol est hors de pris au Japon, toutes les boîtes sont au minimum sur plusieurs étages, chaque étage ayant généralement son thème et son DJ.

Prochain article: la télé au Japon. Tout ce qu'il faut savoir. Keep in touch.

 

19 novembre 2009

Feels like Home

Yoshhhhh..... Bon, ça va pas, ça. Je passe pas assez de temps devant mon ordi ! C'est pas moi ça. Allez hop, au boulot. J'en étais à Home. Le jour de l'orientation, outre de la paperasse à laquelle je n'ai même pas encore touché, j'ai eu des papiers sur des associations, que pour être tout à fait franc j'attendais avec impatience. Il s'agit d'associations dont le but est de rencontrer des Japonais et de discuter avec eux. En gros, on est le 8 Octobre, ça fait deux semaines et demi que je suis là et j'aimerai bien me faire des potes. Parce que visiter Tokyo et le Japon, c'est cool, hyper cool même mais tout seul c'est pas super marrant. Donc, je fais comme ce qui est marqué sur la feuille de Home, je contacte la Mailing list et hop, je suis ajouté. Peu de temps après, je reçois un mail: sortie à Yoyogi park le 17 Octobre. Yoyogi park, je le savais pas au moment où j'ai reçu ce mail, mais c'est.... Le parc sur lequel je suis tombé par hasard en me baladant à Harajuku la première semaine. Mais avant de vous parler de tout ça, c'est l'heure de...

L'instant fail

On y est. Je suis installé confortablement dans mon futon, The sun smells too loud de Mogwai dans les oreilles (un titre qui ne veut absolument rien dire mais c'est ça qui est bon), c'est le moment idéal pour faire le point sur les échecs que je rencontre. Toujours débiles, mais bizarrement je parie que ça n'arrive pas qu'à moi :) Donc, passons. J'ai pas été tout à fait exhaustif dans ma description des mails de Home que j'ai reçu. Après mon inscription, j'ai eu un mail me disant qu'un déjeuner tous ensemble était prévu sur le campus de Hongo, le campus principal de Todai dont je vous ai récemment montré quelques photos. Il est marqué dans le mail: "gathering at the international building, room 333". Erreur de franchouillard, dans ma tête "building", intuitivement, c'est grand, très grand. Donc facile à trouver. Ouais.... J'oublie quand même que ça veut juste dire bâtiment. Saleté de photos de New York qu'on m'a bombardé au visage en cours de géo depuis que je suis petit avec la mention "buildings". Donc, je prend mon sac à dos avec moi, il commence à faire un peu la gueule d'ailleurs. Sur le dessus, il est déchiré sur 10 cm, mais jusqu'à présent, j'ai eu la flemme d'aller en acheter un nouveau. Hongo, je sais pas si je vous ai dit mais depuis mon "usagi goya" de maison (littéralement, en Japoais ça veut dire maisonnette de lapin et ça illustre bien, je trouve), il faut une heure pour y aller. Je finis par y arriiver, avec 30 minutes d'avance ce qui me laisse largement assez de temps pour trouver. Mouais....

Comme il s'agit d'un lunch, je file au combini (convenient store, prononcé à la Japonaise. C'est des supérettes où on trouve tout, à n'importe quelle heure et c'est EXTREMEMENT pratique, croyez moi) du campus (bon, en fait il y en a plusieurs) et j'achète des maki, un bento et une patisserie. Avec mon joli sac en plastique plein de victuailles, je me mets en quête de l'International center, but de mon voyage du jour. Chance, me dis-je Todai fourmille de plans. J'en choppe un, je lis la légende deux fois, en Japonais et en Anglais. Pas d'International center. Et dans ces moments là, en fait on est déjà bizuthé mais on ne peut s'empêcher de persévérer. Dans mon cas, j'ai été voir deux, puis trois plans, que dalle. Qu'à cela ne tienne ! demandons à un quidam. Rappelez-vous, avant les GPS quand vous demandiez votre chemin. Combien de fois le renseignement d'un quidam vous a t-il aidé ? Moi, zéro, ou presque. Ca ne fit pas exception. "Connais pas". "Suis pas du coin". "Parle pas Japonais". "Ni Anglais". "J'aime pas ta gu....". ET MER...Credi. Il est 13h, j'ai une demie heure de retard. C'est pas grave, ils en ont bien pour une heure, quand même ! (En fait, non). Donc j'ai commencé à marcher d'un bon pas en cherchant moi même, en essayant de me rappeler ce qu'on m'avait dit à l'orientation. "C'est un bâtiment blanc". Oups. J'en vois pas. Des gris clai et des rouges, il y en a plein. Mais pas de blancs. Bon, il est 13h45, c'est mort. Ironie du sort, j'ai mangé mes maki assis sur un banc tout seul comme un con et c'est en partant que j'ai croisé une Française rencontrée à la journée d'orientation et qui visiblement sortait de ce fichu repas. Du coup, plutôt que de rentrer broucouille, j'en ai profité pour prendre des photos du campus. 

Une heure de train avec un changement à Nagatachô plus tard,je suis chez ouam. Je fouille dans ma paperasse que je devrais peut-être ranger du ranger de temps en temps, je retrouve la feuille descriptive de Home. Devinez quoi, dessus, il y avait.... Une carte, avec l'emplacement indiqué. BOULET ! BOULET ! BOULET ! AD LIB !

Voilà, c'était l'instant fail.

Vous pouvez éteindre la télévision et reprendre une activité normale. Non, attendez j'ai pas fini. Après cet échec stupide et cuisant, le 17, je l'attendais de pied ferme. On y est arrivés. Le matin, il fait beau. Le midi, il fait beau. Rendez-vous à 18h à Yoyogi Park, je pars de chez moi à 17h. AVEC L'EMPLACEMENT EXACT BIEN EN TETE. Je mets le nez dehors, il bruine. (Oui, je suis Normand). Il crassine. (Ce qui me fait marrer, c'est que je suis sur que là vous devez guetter un instant fail... Et bah non !)

Je me dis, ça pue, ils ont dit que ça serait annulé en cas de pluie. Mais bon, au pire j'aurais pris un peu l'air, donc j'y vais quand même. J'arrive à Harajuku, et après quelques minutes de recherche, j'ai trouvé un groupe de 8 personnes environ avec des Japonais et des occidentaux. Dans ma perspicacité légendaire, je me suis dit que "Ca doit être eux."

J'y vais, hop, Konnichiwa, tout ça. Mais là...

Instant fail

Pfou... J'échoue beaucoup en ce moment. Mais cette fois, c'est l'occasion d'aborder un point culturel. Situation standard. Un groupe de personnes est là, avec filles et garçons. Vous voulez rentrer dans ce groupe afin d'avoir une interaction sociale. Que faites-vous ? Généralement, on commence par dire bonjour. Or, Un occidental me tend la main, et une Allemande me tend la joue. Je sers la joue, j'embrasse la main, euh... Non, attendez c'est l'inverse. et la troisième personne se trouve être... Une Japonaise. Comme je suis lancé, je me lance pour lui faire la bise. Erreur fatale. Au Japon, on fait pas ça. Le contact physique entre deux personnes ne se connaissant pas pouvant provoquer toutes sortes de maladies est mal. Donc quand je me suis avancé, la fille a pas du tout capté ce que je tentais de faire et le Canadien qui avait convoqué le groupe ce soir me lance un "t'es pas en France, là". Et merde. Mauditz Quénadienne. Bon, un petit Gomennasai (excusez-moi) lancé à la victime de mon intolérable agression et qui me regarde comme un freak plus tard, je finis ma tournée de bonjours-high-fives-choucroute. Let's go.

Voilà, c'était l'instant fail

Un petit vote plus tard, on décide de maintenir l'évènement. Sinon, on serait allés dans un izakaya mais étant donné mon aversion profonde pour l'alcool et les lieux de débauche (mouah ah ah) j'ai préféré la verdure humide du parc.

Donc on achète de la bouffe au combini local à côté de la gare et on va se poser. Le Canadien a amené des espèces de mini nappes en plastique qu'on dispose sur le sol pour éviter de se relever avec le cul moite et vert-marron du fait de l'herbe mouillée. On dispose la bouffe, et on commence à discuter. Voilà ze food :)

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En guest-star, mon chti paquet de chips bleu et jaune devant. Dans le doute et devant ma relative incapacité à lire les inscriptions en Kanji, j'ai opté pour une valeur sûre. Chips, chocolat et coca cola. Heureusement qu'on partageait la bouffe sinon j'aurai pas eu un repas très healthy. 

Bon, un truc que je remarque, les Français sont en surnombre. Sur 20 personnes à la louche, il devait en avoir 6 et on était même majoritaires en fin de soirée. J'ai beaucoup discuté avec l'un d'entre eux, qui est très sympa. Les autres étaient moches et sentaient mauvais, donc je leur ai pas parlé (non, j'ai juste pas eu l'occasion. Ils ne sentaient pas mauvais). Bon, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour discuter en Japonais, j'ai participé aux conversations. Mais j'ai une sale manie, quand je viens de manger, tout le sang passe dans l'estomac et je buggue. En clair, je reste figé le regard dans le vague et je pense à rien. Si personne ne fait rien, cet état peut perdurer des heures ! Régulièrement, on me demandait mon avis ou un truc sur la France, donc je repercutais mais c'est chiant, croyez-moi. 

C'était vraiment une soirée super sympa ! 

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Home organise pas mal d'évènements et de sorties, donc je devrais vous en reparler très bientôt. A bientôt, je vais vraiment essayer de poster plus que ça, en plus j'ai l'impression que je commence à oublier des trucs, donc pour un journal de bord c'est pas top.

7 novembre 2009

Todai : Orientation

Ouh là ! faut que je soigne ma blogo-flémingite. J'ai des tas de trucs à rattraper. Donc, voici ce qui s'est passé après mon escapade à Chigasaki. Le Lundi, je suis retourné au labo du campus de Komaba, histoire d'assister à la réunion hebdomadaire du lab (ma seule activité scientifique du moment, ce qui me fait un peu des vacances pour être franc :). Là, j'ai vécu mon deuxième instant fail.

Instant fail

Comme je suis pas encore trop un habitué de l'endroit, je fais comme la semaine d'avant, je commence par aller saluer mon prof encadrant. Entre crochets, c'est de la traduction en Français et entre parenthèses, les pensées réelles ou supposées des interlocuteurs.

"Konnichiwa, Sensei. kenkyuu no kaigi no tameni kimashita [Bonjour professeur, je suis venu assister à la réunion]

-Hello Fabbro-kun, OK, did you do the presentation of your French graduate school ? 

-(Wow Merde ! J'ai zappé ! Vite, prendre une gueule de mec innocent... Ok, c'est bon) Ah, the powerpoint ! Oh, I am really sorry, I think I just forgot. May I present it next week ?

-(Dumb ass...) Yes, no problem. Please just explain your educational background and tell us more about the French educational system. This should last... say about 10 minutes ?

-Ok ! (Je suis le roi du pipo, donc je vais pouvoir faire croire à tout le monde qu'on est super balèzes et excessivement bien formés, alors que d'après mon expérience et ce que découvre en discutant avec les étudiants des autres écoles, c'est que le seul truc sur lequel on est vraiment des pros, c'est justement... Le pipo. Pour citer un élève des Ponts avec qui j'ai taillé une bavette : "On a touché à tout, on a des connaissances sur tout, mais on sait rien faire de particulier et on est vraiment calé nulle part")"

Voilà, donc je suis passé pour un fumiste pour la première fois et en plus j'ai hérité d'un powerpoint à faire, ma grande passion. Et sur un sujet passionnant : L'enseignement supérieur en France et mon école, Supaero. Tout un programme. Va falloir sortir des ruses de sioux pour que ça se voit pas trop le bordel que c'est... 

Et voilà, c'était l'instant fail

Sinon, la réunion s'est déroulée globalement comme la première, je me suis assis sur une chaise avec les autres membres du labo et j'ai regardé défiler des présentations de recherche pendant 2h, auxquelles forcément, je ne comprenais pas grand chose. Mais, mais, un peu plus que la première quand même ! Donc, ça sera un peu mon moment test de la semaine, le checkpoint ou je vois si je progresse ou si je stagne au niveau grosse buse en Japonais.

Ensuite, le Mercredi 7 Octobre, je suis allé faire un tour à la réunion des volontaires pour participer à l'organisation de la Seiken international garden party, une fête pour faire les premières rencontres et échanger un peu les cultures et les expériences. J'étais motivé pour faire des crêpes avec les Français du campus. Bon, comme d'habitude avec les réunions, ce fut assez inutile puisqu'en gros cela consistait essentiellement à nous redire ce qu'on avait déjà reçu par e-mail. Seul détail : on nous dit qu'un typhon va arriver, et qu'en fonction de ce qu'il en restera Vendredi, on verra si on annule ou pas. Et il y a aussi cette connerie de Grippe A qui fait flipper à mort au Japon et dans le monde entier, donc on nous bassine à mort sur l'hygiène (j'ai même eu droit à un petit cours de lavage de mains dans le mail qu'on a reçu ^^). Après, petit briefing avec le leader de notre groupe, un post-doc assez sympa, qui s'est tapé tout le boulot de commande des ingrédients vu qu'il en était à sa deuxième party.

Et donc, je voudrai pas donner dans le comique de répétition mais...

Instant fail

Jeudi matin, je me lève à 8... Non, 11h et machinalement, je checke les mails (une mauvaise manie dont il faudra que je me débarrasse). Et là, bim, "à cause du typhon et de la grippe A, vous savez où vous pouvez vous la mettre, la fête ?" Bon, évidemment c'est loin maintenant et je suis pas sûr qu'ils l'ai dit dans ces termes (°_°) mais en substance, c'est ce qu'il se racontait dans le mail de l'organisateur. Le pire, c'est que le typhon, c'était une grosse blague, il a pété dans la nuit de Jeudi à Vendredi et quand je me suis réveillé Vendredi matin, il faisait un temps magnifique, plus un seul nuage. Donc en gros, la nature s'est bien foutue de notre gueule ! Bon, bah c'est pas tout ça mais va falloir quand même que je rencontre des gens, je suis pas venu ici faire de l'ermitage...

Et voilà, c'était l'instant fail !

Le Jeudi, j'avais ce qu'on appelle l'Orientation day, c'est le jour où un gugusse important vous fait un gros discours pipo pour vous dire que vous êtes très forts, que vous sentez bon et qu'on vous souhaite beaucoup de réussite dans vos études. En clair, c'est du protocole, c'est un peu comme du papier cadeau, on le met pour respecter la coutume, c'est beau, ça brille mais on s'en fout. Bon, j'y suis allé quand même, d'une part parce que je m'étais inscrit et que c'est pas cool de pas venir quand on s'inscrit, et d'autre part je me dis que je vais peut-être pouvoir chopper des adresses mail de futurs potes. Après le discours et les retours d'expérience des anciens (ça, c'était intéressant, par contre), on passe à la visite du campus de Hongo. Là, j'ai compris que quand même, l'Université avait de sacrés moyens, et encore je ne vois que la partie émergente de l'iceberg. Vu que je sais pas vous, mais moi les textes sans images me saoule, voici quelques images de ce fameux campus.

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Ca, c'est l'un des symboles les plus célèbres de Todai. Le grand auditorium Yasuda.

 

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Au fond, vous voyez Akamon, la porte rouge (littéralement). C'est le symbole le plus connu, beaucoup de visiteurs le prennent en photo chaque jour.

 

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Et en plein milieu du campus, il y a un grand étang. Au départ je pensais que ça serait l'endroit idéal pour se relaxer, mais l'endroit est farouchement gardé par la tribu des Mosquitos Vampiris, particulièrement connue pour casser les noix à quiconque se relaxe près d'un étang.

Voilà pour le campus. Ensuite, il y avait une petite fête, avec un Quizz par groupes organisé par les étudiants de l'association Home, dont je vous parlerai bientôt. Le quizz m'a bien fait comprendre que j'avais beaucoup de choses à apprendre encore sur la culture Japonaise, et c'est tant mieux (En clair, mon équipe et moi on a loosé comme des vrais !)

J'ai les papiers qui m'expliquent comment me faire rajouter à la mailing-list de Home, on va voir ça. 

1 novembre 2009

Back in Chigasaki !

Comme on me l'a dit récemment, je ne poste pas beaucoup ces jours-ci. Désolé, j'ai été pas mal occupé ces derniers temps, entre le Japonais à apprendre, les démarches administratives à l'Université et les sorties (Accessoirement, j'avais aussi un peu la flemme :). Bref ! Où en étais-je ? Ah oui. Au Week end du 3 et 4 Octobre. 

Laissez moi d'abord planter le décor: l'an dernier, j'ai fait ce qu'on appelle à Supaero "stage ouvrier", c'est à dire en gros une expérience professionnelle là où on trouve de la place pour vous.  Pour les chanceux et ceux qui ont des "relations" (l'idéal étant le papa président de la république), ça peut être plutôt sympa, les autres doivent se débrouiller. Il se trouve que, dans mon cas, j'ai eu du bol, pour une fois. En cours de Japonais durant l'année, j'ai entendu parler d'une association qui organisait deux mois au Japon, le premier en famille d'accueil avec des cours de Japonais et des expériences culturelles diverses dans le pays, et le deuxième mois, en stage en entreprise. Ni une ni deux, j'ai sauté sur l'occasion. Je n'avais jamais eu la chance de sortir d'Europe et ça faisait un moment que le Japon m'intéressait, donc ça m'a réglé le souci de la recherche du stage ouvrier. Il se trouve que, bien que le boulot à l'hôtel "à la Japonaise" fut assez dur, ça m'a donné l'occasion de découvrir un pays fascinant et très attachant, que j'ai eu bien du mal à quitter fin Août 2008, me promettant toutefois de revenir coûte que coûte, dès que j'en aurai l'occasion. Donc, au cours de ma deuxième année d'étude à Toulouse, peu à peu je n'avais plus qu'une chose en tête: substituer ma troisième année par un double diplôme à l'Université de Tokyo. Je vous passe les détails pour le moment sur les galères innombrables auxquelles j'ai du faire face, j'y suis parvenu. Et aujourd'hui, pour moi c'est le seul truc qui compte. 

Voilà pour la petite histoire sur "Comment j'ai connu Chigasaki". Le week end du 3 et 4 Octobre, après avoir prévenu ma famille d'accueil qui n'en revenait pas que j'étais de retour et qu'on se soit fixé un rendez-vous, Je suis parti. Une petite heure de train avec un changement à Yokohama plus tard, me voilà. Bon, je suis à la gare, il me reste encore une demie heure de marche à pied pour arriver chez eux :( . Finalement, je la vis, ou plus exactement la revis. La maison où j'ai vécu durant deux mois !

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Après un an, et tous les trucs que j'ai du affronter pour revenir au Japon, c'est la première fois que j'ai vraiment réalisé à quel point j'ai de la chance d'avoir pu refaire le voyage, et à quel point cela allait être incroyable. Avant le départ, je pensais un peu à tout ça, mais ça me faisais pas vraiment d'effet. Là, je me suis vraiment pris une sacrée claque: "Mec, tu l'as fait. Tu vas vivre deux ans et demi à Tokyo. Tu vas parler Japonais, tu vas rencontrer des tas de gens venus du monde entier, te faire des tas de nouveaux potes !" Tout ça m'est tombé sur la tête au moment précis où j'ai revu cette maison.

Forcément, les retrouvailles, ça été un peu la séquence émotions. Il faut dire qu'elle était géniale, cette famille d'accueil ! On a beaucoup parlé de tout ce qu'il s'était passé depuis un an, si tout le monde faisait toujours le même sport, la même activité, ce qu'apprenaient les enfants à l'école cette année, etc. 

J'ai rejoué aux jeux de sociétés avec les gamins, ils sont balèzes aux échecs (Il faut dire que je suis assez nul aussi, mais ils m'ont déjà fait des coups fourrés dont j'ai eu bien du mal à me sortir !) Ils m'ont appris un nouveau jeu auquel je suis vite devenu accro: le Shôgi, à savoir les échecs Japonaises. En gros, ça ressemble énormément aux échecs sauf que le plateau fait 81 cases et que l'on peut utiliser à son insu les pièces que l'on prend à son adversaire. Ca, ça change totalement les stratégies de jeu. Il faut faire vraiment attention avant de sacrifier l'une de ses pièces ! 

Instant fail

J'ai décidé que j'allai aussi raconter les trucs débiles qui m'arrivent ici, vu que ce blog ça sera vraiment un souvenir important pour moi de ce séjour extra longue durée. Chaque fois, vous verrez juste avant la mention "Instant fail", qui annoncera qu'un truc stupide m'est arrivé.

Cette fois, j'ai fait particulièrement ridicule. Le soir, on est sorti se balader avec le père et trois de leurs quatre enfants. On est passé sous l'autoroute qui passe juste à côté de la maison (il y a aussi une ligne de train juste derrière, donc autant dire qu'en France, cette maisonnette ne serait vraiment pas une affaire). Il y a un passage pour les piétons et les vélos. A l'arrivée, on trouve une petite allée, avec des chats apparemment abandonnés. Les enfants leur filent à manger, et 5 minutes après on repart. 

Jusque là, tout va bien. C'est au moment ou le petit, en vélo, s'est mis à pédaler à toute berzingue pour jouer. Tout le monde s'est mis à courir pour le rattraper. J'adore sprinter, donc je me lance moi aussi. Et pour épater la galerie, j'ai tracé comme un méga dingue. Je double rapidement l'une des filles, mais j'avais zappé un détail fatal: sur le sol, dans l'allée piétonne qui passe sous l'autoroute, était en pente légère et jonché de mousses vertes à la con. Et ce qui devait arriver arriva. J'ai dérapé, senti que mon buste passait dangereusement devant mes pompes, et ce fut la fin. Un très très beau vol plané, avec atterrissage sur le ventre. Bien entendu, il fait chaud en Octobre à Chigasaki, donc je suis en T-shirt (paix à son âme), mais ouf, j'ai eu la chance d'avoir en Jean. 

Je me suis vraiment ruiné la tronche, quelque chose de bien. J'avais les deux mains en sang, des brûlures grosses comme des mandarines sur les coudes et je sais pas comment j'ai fait mon compte, mais je me suis aussi cramé salement le genou gauche à travers le jean (qui a quelques séquelles). En plus, comme je suis asses grand, je me suis aussi pourri le dos sous la violence du choc contre le béton. 

Donc, je suis là, allongé en pleine méditation sur "Mais pourquoi j'ai fait se truc à la c.. ????!!!!". J'ai fait vraiment peur à tout le monde, je me relève, et j'essaie de la faire genre il s'est rien passé. Donc je rigole, tout le monde me dis "ça va ? Tu t'es pas fait trop mal ?" et moi, je dis le sourire crispé aux lèvres "Ah ah ! Mais non, je suis Français ! on connaît pas la douleur nous !" (En fait, autant sur le moment j'avais vraiment pas mal, autant après quand il a fallu nettoyer les plaies, plier les genoux pour monter les escaliers et trouver une position pour dormir, là j'ai bien jonglé. 

Au moins, j'ai sauvé la face à peu près, en ne montrant jamais le moindre rictus de douleur. Du coup, le Dimanche a été un peu pénible.

Voilà, c'était l'instant fail.

Dimanche, donc, j'ai dormi 5 non, 4 heures (couché à 2h pour se lever à 6h, on devait aller emmener les gamins jouer et comme d'habitude, j'ai dit que je venais avant de savoir à quelle heure il faudrait se lever. Donc Youpi, il est 6h, mes plaies (très gentiment soignées par ma mère d'accueil) me font un mal de chien et je dois... Prendre une douche. Sympa avec des plaies, le gel douche. 

Donc on va au centre pour les gamins. On commence par une petite séance de jeux sportifs, à laquelle j'ai été plus ou moins contraint de participer. Je me suis donc retrouvé à 7h du matin entouré de Japonais hauts comme trois pommes et de leurs parents à faire le zouave, galoper à droite à gauche, faire des relais, des touche touche. J'étais pas vraiment nostalgique de la maternelle, mais pour faire plaisir, j'ai mis ma fierté de côté. Au moins, les petits se sont bien marrés ! 

Ensuite, changement de décor, on est allé dans un bâtiment un peu plus loin en ville. Là, pareil, on a fait des jeux avec les gosses, du genre chansons et gestes en rythme (Trois petits chats version Japonaise, pour vous donner une idée).

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Et à la fin, un groupe local est venu jouer quelques morceaux au clavier et à l'harmonica. Le type au clavier jouait aussi du mélodika, ils étaient plutôt balèzes ! 

Là, mon père d'accueil a pris la parole au micro et a déclaré au micro que tout le monde était invité à un barbeuk géant chez lui cet après midi. Là dessus, on est rentrés le barbeuk n'allant pas se préparer tout seul. Le truc sympa, c'est que tous les gens ont ramené à boire et à manger, donc on était parés. C'était bien sympa, j'ai discuté avec des tas de gens pas mal intrigués par la présence d'un "lonesome cowboy far away from home". 

En plus, j'ai appris à faire cuire des Takoyaki, les fameux beignets de poulpe ! C'est vraiment bon, même moi qui ne suis pas vraiment branché produits de la mer, j'adore ça. Faut que j'apprenne à faire la pâte un de ces quatre !

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Voilà. Peu à peu, en plus, les langues se sont déliées (la bière Asahi -très bonne, au passage- aidant) et on s'est tous beaucoup amusés. Les gamins ont fait une partie de base-ball arbitrée par mon père d'accueil, c'est dingue de voir à quel point ce sport est apprécié au Japon. J'ai tapé quelques balles aussi, d'ailleurs.

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Le soir, j'ai essayé d'apprendre un peu le Light Painting aux gosses. Pour l'anecdote, j'ai particulièrement galéré pour faire comprendre que je cherchais une lampe électrique. Je savais pas comment ça se dit ni en Japonais, ni en Anglais. L'avantage, c'est que maintenant, je sais le dire en Japonais et que je risque pas d'oublier. Ca s'écrit 懐中電灯et ça se prononce "kaille tchou denne toh".  Voilà donc quelques photos qu'on a fait avec les gamins, que j'ai pas mal merveillé sur ce coup là (plus en tout cas que quand j'ai joué à Superman le soir d'avant) :

Tout d'abord, un kanji symbole du Japon :


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Ensuite, le contour du cadet de la famille (il ressort pas très bien sur la photo malheureusement) :


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Enfin, on a essayé de faire une imitation de foudre, mais c'est pas encore ça (en même temps, c'est la première fois que j'essayais de faire du light-painting).


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Après, l'heure de rentrer est arrivée assez vite et ils m'ont emmené à la gare. Un truc qui est génial au Japon, c'est qu'il n'y a pas besoin de se soucier de l'heure de son train, des trains qui font Chigasaki - Tokyo, il doit y en avoir un toutes les 5 minutes environ, de 5h du mat à minuit. Hop, je me suis rentré, on devrait se revoir d'ici quelques semaines ! 

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11 octobre 2009

日本語は (ほとんど) 簡単だよ!(Le Japonais, c'est (presque) facile !)

Hi everybody.

On est Mardi 29 Septembre, hier j'ai compris ma douleur niveau Japonais. Donc au boulot ! Mais j'en profite quand même pour expliquer deux ou trois trucs sur la langue Japonaise. En particulier, j'espère vous convaincre que ça n'est pas si difficile que ça en a l'air.

Ecriture :

Le système d'écriture Japonais est particulièrement horrible pour un occidental. Il utilise 4 alphabets (au sens banque de caractères, pas au sens ensemble de lettres) différents : l'aphabet latin, tel que celui que nous connaissons, les hiragana et les katakana qui sont deux syllabaires de 46 caractères, et pouvant se combiner éventuellement pour former d'autres sons que les 46 par défaut. Enfin, le pire, les Kanji. Un Kanji est similaire à un mot. Il s'agit d'un symbole qui porte un sens (ou parfois plus), et à ce sens sont attachées des prononciations qui varient selon le contexte, c'est à dire par exemple selon l'environnement immédiat du Kanji. Des Kanji, il y en a pas moins de 2000 à apprendre pour pouvoir lire les journaux et regarder la télévision sans problème. Mais, selon leur domaine d'activité et leur érudition, les Japonais peuvent en rencontrer 5000 à 8000, en gros. J'ai bien dit "rencontrer", c'est à dire qu'ils savent les lire, mais pas forcément les écrire. Cela demande un travail d'apprentissage considérable, et les Japonais apprennent des Kanji tout au long de leur existence. C'est sans doute un gros morceau de l'apprentissage du Japonais, mais ça n'est pas si difficile que ça. Cela demande juste de la pratique, il ne faut pas forcément en faire 100 par jour, mais plutôt en réviser 5 au hasard régulièrement, par exemple, et s'entraîner à les utiliser en contexte et à les lire. Si vous trouvez le Japonais difficile, sachez que la langue Chinoise, elle, s'écrit exclusivement en kanji. C'est une autre histoire.

Voilà quelques exemples, qui devraient vous convaincre que ça n'est pas si compliqué :

火 = feu

山 = montagne

Donc, à votre avis, si j'écris les deux à la suite, comme ceci : 火山 ,de quoi s'git-il ? (si vous n'êtes pas capables de voir que ça veut dire volcan, vous êtes un peu nul quand même :) )

Autre exemple : 

発 = émettre

電 = électricité

所 = lieu, endroit

et qu'une nouvelle fois, j'écris les trois à la suite, comme ceci : 発電所 vous devriez arriver assez vite à voir qu'il s'agit d'une centrale électrique (l'endroit 'où l'électricité est émise). Le gros avantage des kanji, c'est que si on connaît leur sens, et bien on arrive à déduire le sens des mots nouveaux que l'on découvre; sans l'aide d'un dictionnaire. De plus, en Japonais, si on connaît la prononciation des caractères, on connaît celle des mots, et il n'y a jamais de piège. Donc, jamais de faute de phonétique ou d'orthographe, ça n'est tout simplement pas possible puisque tout est phonétique (sauf l'alphabet latin, mais il est quand même relativement peu utilisé).

Grammaire

La grammaire Japonaise est extrêmement simple, comparée à celle de la langue Française. Jugez plutôt:

-il n'y a que deux temps : passé, et présent/futur (déterminé par le contexte)

-il n'y a accord ni en genre ni en nombre. Donc pas de singulier, pas de pluriel, de masculin ou de féminin. Là encore, c'est le contexte qui permet de trancher.

-Les verbes se conjuguent cependant, ils ont des formes variables : infinitive, potentielle, impérative,... Mais il y a très peu d'irrégularités et les manières de créer les fameuses formes sont assez simples.

-La prononciation est simplissime, puisqu'il n'y a qu'un nombre extrêmement réduit de phonèmes, ou syllabes. Vous saurez tout dire, tout de suite. Pas de rrrrrrrrrota (désolé pour les postillons) espagnole, ou de trucs venus de l'espace.

Voilà, il y a sûrement beaucoup d'autres choses auxquelles je ne pense pas, mais si vous avez envie d'apprendre le Japonais, sachez que la difficulté principale sera d'acquérir les fameux caractères. Le reste, ça sera presque du gâteau (il ne faut pas oublier que le vocabulaire n'a aucune racine latine, donc pour le mémoriser c'est quand même pas évident).

Voilà. Bon, j'espère que cette petite explication vous convaincra que ça n'est pas un truc démentiel d'apprendre le Japonais. En attendant, je retourne cravacher car j'ai 6 mois chrono pour apprendre 2000 Kanji minimum et parler suffisamment bien Japonais pour passer mon examen d'entrée en Master (qui est en Japonais, sinon, ça ne serait pas drôle ;) )

Je passe le week-end prochain avec ma famille d'accueil de l'an dernier, dans la ville de Chigasaki. Ils sont hyper gentils et marrants, donc j'aurai pas mal de choses à raconter. See you soon ! 


 

 

 

 

10 octobre 2009

Todai : premier contact

Aujourd'hui, lundi 28 Septembre 2009, j'ai la pression. Je rencontre l'équipe de mon laboratoire pour la première fois sur le campus de Komaba, dans l'IIS (Institute of Industrial Science). Surtout, je rencontre mon professeur superviseur, qui me gèrera en master plus tard (mon statut actuel étant grosso modo auditeur libre). Donc, j'ai pas trop intérêt à déconner. C'est en effet la consécration d'un an de boulot et de préparatifs. Il faut bien se rendre compte de ce que représente l'Université de Tokyo : la meilleure Université du Japon, deuxième puissance économique mondiale. Pour moi, c'est mon rêve. Un an auparavant, tout était vague, et incertain. Là, ça y est, j'y suis et il va falloir assurer. En partant, je réalise tout ça, donc je suis quand même pas mal stressé. J'ai deux trains à prendre pour aller sur le campus de l'IIS, pour en gros 45 minutes de trajet. A Tokyo, c'est vraiment peu, certaines personnes passant chaque jour 2 heures voire plus dans les transports. J'ai repéré la route avant, donc pas de risque de se paumer. J'arrive pile à l'heure et je monte direct dans le bâtiment. Le labo se trouve facilement, je rentre. Dedans, il y a la plupart des étudiants placés sous la responsabilité du prof. Je les salue en bredouillant le peu de Japonais que je sais pour le moment, et leur explique que je suis "le nouveau". Ils me font comprendre que l'un d'eux est chargé de s'occuper de moi. Je lui demande où se trouve le professeur et il m'emmène dans son bureau. A l'intérieur, il y a sa secrétaire, très gentille, et bien sûr, lui. Depuis un an, tous les mails que je lui avais envoyé étaient en Anglais, de même que l'entretien téléphonique qu'il m'avait fait passer. Mais cette fois, je me présente en Japonais, et il a l'air agréablement surpris. Il semble assez jeune, même si au Japon il est souvent assez dur de donner un âge aux gens, je pense qu'il a environ une quarantaine d'années. On a pas mal discuté, de Supaero mon école d'ingénieurs à Toulouse mais aussi de ce que j'avais pu y faire ou encore de choses bien plus terre-à-terre comme la vie au Japon, mon voyage, ou encore ma maison ici, où elle est... Il est sympathique et essaie visiblement de me mettre à l'aise. Au Japon, il a un statut assez important, comme tous les professeurs d'université en général. Ils sont très respectés. Ce petit entretien a duré une vingtaine de minutes, et ensuite on est rentrés dans le labo pour le début de la réunion. Je salue tous les gens de la table et le professeur explique qui je suis, puis il me demande de me présenter. Je me lance, en Japonais une fois de plus. Avec le stress, j'oublie de dire la moitié des choses, notamment de parler de mon école Toulousaine, ce qui m'est par la suite demander. En Japonais, pas évident pour le moment. Donc, je fais un mix, tout ce que je peux faire en Japonais, je le tente et le reste, je préviens que je vais changer de langue et hop, j'explique en Anglais. Ensuite, boum, applaudissements (ça fait plaisir :) ) et deux ou trois questions sur la France, mon école, et moi. 

Je suis rassuré, parce que même si certains étudiants semblent un peu timides, tout le monde en tout cas semble sympathique. La réunion commence. Elle est hebdomadaire et vise à faire le point sur les découvertes des étudiants au cours de la semaine. Ceux-ci sont de tous niveaux, du master première année au post-doctorat. Là, je sais que quelque chose d'important va avoir lieu : je vais me rendre compte si j'ai un espoir de comprendre ce qu'ils racontent en 6 mois. En effet, comme prévu, je ne comprends quasiment rien. Je reconnais certaines équations de mécanique des fluides, je vois apparaître des notations connues comme le nombre de Reynolds ou de Strouhal, et je comprend qu'il s'agit de problèmes numériques, puisqu'ils parlent de termes que je connais comme mesh ou code, par exemple. C'est l'avantage d'être en filière scientifique, une immense part des notations employées sont internationales. Donc, on n'est jamais largué à 100 %. Soyons honnêtes, au moment où je suis dans ce labo et que les powerpoints et présentations défilent, je suis largué à 99 %. Ils parlent très vite pour moi, les diapos sont en Japonais avec presque uniquement des kanji venus de l'espace que j'ai jamais vu même dans mes pires cauchemars et les sujets sont, scientifiquement, quand même pas évidents à comprendre. Mais bon, j'ai déjà 1 % avec moi ! 

De temps en temps, le professeur interrompt l'étudiant, pour discuter d'un point avec lui ou lui expliquer un phénomène. Je dois préciser que le professeur a un assistant et un responsable des expérimentations. Durant les réunions, l'assistant gère la lumière et le tableau high-tech, en gros il fait tout pour que la réunion se passe dans les meilleurs conditions. Ce dernier est assez impressionnant, on peut faire des copies papier de ce qui a été écrit dessus.

En ce qui concerne l'aspect social, je note que le respect est asymétrique. En France, quand un étudiant et un professeur se parlent, ils ont le même degré de respect quand ils se parlent. Soit ils se tutoient, soit ils se vouvoient. Là, l'élève parle au professeur en forme polie tandis que ce dernier utilise le style neutre. Et donc, le gros piège est qu'il ne faut pas faire comme en France, c'est à dire par exemple tutoyer quelqu'un qui commence lui aussi à vous tutoyer. Cette différence de statut fait que le style de la conversation restera ainsi, jusqu'à ce que l'élève obtienne le même statut que le professeur (mais bon, même les post-doctorants appliquaient cette différence de niveau de langage donc j'imagine que ça doit prendre quelques années quand même, ou encore que les deux personnes doivent être aussi de la même génération, mais pour le moment je n'en sais rien).

La réunion a du durer deux heures environ. Ensuite, le professeur est parti. Les étudiants m'ont dit qu'il était très peu présent, et qu'à peu de choses près ils ne le voyaient qu'aux réunions. Je trouve ça vraiment bien, parce que cela veut dire que les étudiants ont une énorme autonomie. Et ce manque d'autonomie me pesait pas mal à Toulouse.

Mon mentor (l'étudiant chargé de s'occuper de moi) me propose de visiter le campus et de faire les premières démarches administratives. L'IIS est vraiment un bâtiment gigantesque, il fait sans doute 300 m de long et s'étend sur de nombreux étages, tous immenses avec des découpages en secteurs et des labos dans tous les sens. Le campus n'est pas très grand, mais ce n'est qu'un des campus de Todai. Voici une photo de l'IIS vu d'une entrée secondaire, proche de la station de train Komaba Todai mae :

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L'administration, ici, c'est un grand bureau où il y a tout le monde. Ca me change de la myriade de bureaux où on me demandait des documents que j'avais fourni au bureau voisin deux jours avant. En plus, on vous répond tout de suite et on se met en quatre pour vous expliquer et vous aider dans vos démarches. Et après 16 h 30, il y a encore du monde ! Bon, cela dit je suis un peu mauvaise langue car je sais très bien que toutes les administrations Françaises ne sont pas si mauvaises, même dans le monde universitaire. Mais de temps en temps, on tombe sur des types un peu fermés et limités, on va dire. Voilà pour cette première impression à Todai. J'ai rendez-vous la semaine prochaine pour une autre réunion, et en attendant, j'ai quartier libre (Je suis arrivé au Japon pas mal en avance par rapport au début des cours et à l'orientation). Vu la claque que je me suis prise, je vais mettre ce temps à profit pour bosser mon Japonais, ce qui ne sera pas du luxe. Comme ce qui est de loin le plus embêtant est de ne pas savoir lire ou écrire, ça sera un régime à base de kanji. L'occasion pour moi de vous expliquer deux ou trois choses sur la langue Japonaise et de briser deux ou trois idées reçues. 

7 octobre 2009

Shinagawa et Rainbow Bridge

Le lendemain, je me souviens plus pourquoi mais je m'étais levé tard, genre 13h et peut-être plus :) (Non, je suis pas une épave, j'ai juste rien à faire en ce moment !). Donc, après un petit déj copieux devant les bêtises qui passent à la télé Nippone, bêtises qui cela-dit me permettent tout de même d'apprendre quelques mots et de lire des kanji, ce qui n'est déjà pas si mal, Une bonne grosse douche de feignasse, l'heure a rapidement tourné jusqu'à 17h. Bon, là, il était temps de réagir. Hop, j'ai pris mon appareil, direction la Yamanote et Shinagawa. Une petite demi-heure plus tard, il fait nuit et je suis sur place. La gare était bien classe ! 

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C'est l'occasion de se faire quelques photos nocturnes. Le quartier est assez spécial. Il se situe près de la baie de Tokyo, raison pour laquelle, d'ailleurs, j'ai choisi d'y aller. La baie est magnifique de nuit. Il n'y a quasiment personne dans les rues, à certains moments c'était même presque inquiétant. Il y a beaucoup de buildings, et le Rainbow Bridge est pas très loin. Il flotte à moitié par contre, donc pas top pour les photos. Voici d'abord les environs de la gare:

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La tour ovale était vraiment magnifique. D'après ce que j'ai pu voir, les buildings faisaient en moyenne une cinquantaine d'étages, ce qui semble être plus ou moins la norme ici. Je pensais voir des tours gigantesques, mais finalement cinquante étages, c'est pas tant que ça et on s'y habitue vite. En tout cas, ça crée une ambiance assez spéciale, un peu froide et métallique. Voici une autre tour, sur la même place.

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Je me suis ensuite mis en route, pensant que le Rainbow Bridge n'était pas très loin. Pour trouver la mer, suivez le courant d'air ! J'y suis arrivé assez vite, mais j'ai compris que j'avais fait une petite boulette de repérage, de deux ou trois kilomètres à peu près. Mais bon, je veux voir la baie, donc en route ! Ca me fera visiter le quartier. C'était un peu pénible parce qu'il y avait beaucoup de vent, qu'il pleuvait à moitié et qu'on se les gelait un peu aussi. J'ai fini par arriver en vue de ce fameux pont, vraiment très beau la nuit. Il fait quand même pas mal penser aux ponts Américains. D'ailleurs, j'aurait sûrement l'occasion de vous le montrer plus tard, mais la Tokyo Tower fait aussi furieusement penser à la tour Eiffel. Quelques emprunts architecturaux ? Peu importe, ça reste beau. Voilà donc la baie de Tokyo !

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On voit le Rainbow Bridge sur la gauche, la grande roue de Tokyo juste en face. J'ai un peu lutté pour l'avoir nette, celle là, parce qu'il faisait très sombre et que par conséquent il me fallait une exposition assez longue. Enfin, l'astuce de poser l'appareil sur un mur pendant la durée de la photo marche quand même pas mal. Encore faut-il trouver le bon mur, bien orienté et tout. Je serai bien monté sur le fameux pont, mais il commençait à faire faim et fallait encore marcher deux bons kilomètres à vue de nez. Donc, sur le retour j'en ai profité pour faire des photos du quartier, assez chouette en nocturne comme ça. Avec à la clé, quelques effets de light painting à 2 Yens mais qui sont toujours sympas à regarder. Voilà ce que ça donnait :

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Sympa, hein ? C'est vraiment la ville idéale pour la photo, je commence à m'en rendre compte. Les ambiances sont vraiment multiples, les architectures variées, comme le sont les fingues des gens, les bars, les clubs... Plus je vis ici plus je me rends compte de cette diversité. C'est vraiment agréable à vivre, d'autant que la ville est très bien structurée, notamment en ce qui concerne le réseau de transport. La fréquence des trains est hallucinante, et on peut aller absolument partout.  Voilà pour cette fois, le lendemain, je devais me rendre à l'Université pour la première fois pour rencontrer l'équipe du laboratoire ou je vais faire la partie recherche de mon Master, et surtout mon prof encadrant. Un peu de stress, et beaucoup de problèmes linguistiques à la clé, mais c'est ça qui est intéressant !

26 septembre 2009

Balade à Harajuku et Shinjuku

Bon ! Aujourd'hui, chaud. le temps, et moi aussi. grosse envie de visiter, donc Go ! J'ai commencé avec Shibuya hier, donc aujourd'hui, on va continuer sur les quartiers présents sur la Yamanote, la fameuse ligne de train Japan Railways qui décrit un cercle dans le centre ville, et qui passe par les endroits les plus importants, d'après le peu que j'en sais. Donc, je suis allé du côté de Harajuku et Shinjuku. Harajuku parce qu'on m'avait dit que c'était là que se regroupaient tous les otakus, c'est à dire en résumé rapide les gros fanatiques de mangas qui se baladent déguisés en leurs personnages préférés, et Shinjuku parce que je pense, mais sans aucune certitude pour l'instant, que c'est là que se cachent les plus grands buildings de la ville.

Je commence donc par Harajuku. Bah, j'ai pas eu de chance, je n'ai pas rencontré d'Otaku. Par contre, quand j'en ai eu assez de piétiner dans la foule, je suis tombé sur un temple planqué dans un petit bois. Et autre coup de bol, je suis tombé sur un mariage ! J'en ai donc profité pour faire quelques photos, histoire de présenter un peu les costumes.

Bon, je commence par une vue d'ensemble du quartier : 

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Bon, quand on est dans une ville aussi grande avec un sens de l'orientation aussi limité que le mien, on fait pas le malin. Donc, j'ai subtilement pris la première route droit devant moi (aussi parce qu'elle était noire de monde, ce qui m'a conduit à la déduction hâtive : "il doit y avoir un truc à voir"). Mais bon, c'était pas top, sauf si on veut faire du shopping. Il y avait essentiellement des magasins de fringues. Donc, j'ai rapidement fait machine arrière, en passant par une autre rue pour éviter de me retaper la foule.

En retournant vers la gare, j'ai remarqué qu'il y avait un genre de parc dans les alentours, juste derrière la gare. Comme ça faisait un moment que je n'avais pas vu d'arbres (espèce en voie de disparition dans certains quartiers, je suis allé y faire un tour. Voilà à quoi ça ressemblait :

IMG_2658Ensuite, en fouillant un peu dans le parc, j'ai trouvé un grand temple (bon, fallait pas vraiment chercher, hein !). Dedans, une cérémonie de mariage était en train de se dérouler, et je suis arrivé à point nommé, pile au moment de la photo !

Donc, gros coup de chance. Voici donc quelques photos, pour voir ce que ça donnait.

 

 

 

 

 

 

On entre dans le temple par un grand tori, le portail géant en bois que vous voyez.

IMG_2669A l'intérieur, on trouvait une grande cour carrée, avec un grand bâtiment en bois en son centre. Ca faisait un peu "poupées russes", parce que à l'intérieur de ce bâtiment, se trouvait une autre cour plus petite (non, il n'y avait pas de bâtiment en bois plus petit dans cette cour !), où les gens viennent se recueillir, prier, et déposer des offrandes. On y trouvait aussi des grands tambours en bois, qui servent durant les cérémonies. J'en ai entendu un retentir pendant que le mariage se déroulait. Le tambour accélérait continuellement son rythme, ça ressemblait un peu au bruit d'un balon de basket qu'on laisse tomber, si vous voulez vous faire une idée.

 

Enfin, voici les gens en costume pour la cérémonie de mariage (un jeune avait un costard que je qualifierais de "funky", puisqu'il avait sa veste de costard, une chemise-noeud pap' en dessous, et en bas, un bermuda... J'espère que j'aurai l'occasion de vous parler (en images) de certaines étranges fautes de goût commises par les Japonais, principalement les jeunes.

IMG_2670Bon, si vous êtes malins, vous devriez assez vite remarquer que les mariés sont au centre. On remarque au passage que contrairement à ce qui se passe dans la plupart des mariages (cf sketch de Bigard assez marrant, en plus) en France, ici, la discipline règne (A part sur la faute vestimentaire dont je vous ai parlé plus haut).

Les costumes des mariés et des prêtres (si on peut appeler cette fonction ainsi au Japon également, ce dont je ne suis pas sûr) étaient vraiment magnifiques, bien plus originaux que la traditionnelle robe blanche et le costard.

Voilà donc pour cette petite escapade en pleine nature, on m'a dit qu'il y avait de nombreux coins de verdure comme celui-là perdus dans Tokyo, va falloir que j'aille voir ça de plus près plus tard. En attendant, comme il fallait que j'ai ma dose de fumées d'échappement, de buildings et de foule, j'ai poursuivi un peu plus haut sur la ligne de chemin de fer Yamanote, jusqu'à Shinjuku, un quartier vraiment impressionant.

Si je me rappelle bien, j'ai du faire juste deux stations en train, pour une centaine de yens environ. Dès l'arrivée, on sent que l'ambiance ne va pas être la même. La gare était bondée, j'ai d'ailleurs fait le voyage en train en plein cliché de Japon surpeuplé, avec le train chargé à bloc. Par contre, Shinjuku étant vraiment vaste (on a plus l'impression d'avoir de la place qu'à Shibuya, en tout cas), je respirais quand même pas trop mal. Je savais pas vraiment où aller, donc j'ai taillé tout droit, vers le plus grand building. Sur ma route, j'ai croisé un centre commercial classieux sur une quinzaine d'étages, où on vendait essentiellement des fringues (chères !). De là haut, j'ai pu faire des photos d'ensemble du secteur:

IMG_2674Voilà le building vers lequel je me suis dirigé d'instinct. Je ne sais pas exactement ce que c'était, mais en tout cas il était vraiment gigantesque. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà maintenant la vue que j'avais depuis le haut du centre commercial :

IMG_2683Les buildings au fond devaient faire une cinquantaine d'étages environ, donc à peu près 150 m de haut. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, voici une dernière photo prise d'une passerelle pas très loin de la gare, sur le chemin du retour. Ca donne bien une idée du changement d'échelle par rapport à la France. 

IMG_2695En France, ça, ça serait probablement la largeur d'une autoroute. Ici, c'est une rue. Et toutes celles du quartier sont comme ça.

Voilà pourquoi, quand on arrive dans cette ville, on se sent vraiment tout petit. Je m'y suis habitué maintenant, mais pour un provincial comme moi, ça m'a fait un sacré changement au début ! 

Le lendemain, j'ai eu envie d'aller voir le Rainbow Bridge, le grand pont proche de la baie de Tokyo, et qui est vraiment magnifique de nuit. Je vous raconte ça bientôt !

25 septembre 2009

K2000

Vu qu'on me l'avait demandé dans les commentaires, voici sans plus attendre une photo de K2000, le chiotte à la Japonaise, avec ordinateur de bord :

IMG_2591"Kit !

-Oui Michaël ?

-Je passe en automatique, j'ai la flemme de me torcher moi même aujourd'hui.

-Pas de problème. Je te mets 12 bars de pression dans le jet, apparemment c'était la grosse commission.

-Hey ! Contente-toi de faire ton boulot, hein, avec ce que je bouffe, j'ai le droit, non ? Ca t'arrive jamais, à toi ? Ah, bah non, t'es qu'une sale mécanique sans coeur, c'est vrai.

-OK, c'est parti pour le détartrage en profondeur de la caverne d'Ali-Baba...

-Aaaaah iiiiiiiih wow wow wow hihi (ça chatouille)"

Bon, normalement, je ne me sers jamais des fonctions "enhanced", juste le "classique". Mais un matin, pas très réveillé, j'ai appuyé sur un bouton par mégarde, hé... Bah, je me suis réveillé d'un coup. Je peux vous dire avec certitude que le fameux jet est d'une inefficacité redoutable.  

Alors, je critique, je plaisante, mais il y a quand même un truc vraiment pas bête : vous voyez, en haut ? Il y a un petit lavabo. l'eau qui sert à recharger la chasse d'eau passe par le robinet en haut d'abord, ce qui permet de se laver les mains en économisant de l'eau. Il suffisait d'y penser. 

Je précise, enfin, que ce modèle n'est pas le plus évolué, loin de là. Au supermarché à côté de chez moi, ils vendent des tas d'abattants hi-tech, bien plus perfectionnés (à vue d'oeil, hein, parce que je sais pas encore lire les fiches techniques en Japonais...)

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